dimanche 9 janvier 2022

Tromperie

Arnaud Desplechin. C’est sûr, il y a tromperie sur la marchandise. C'est relativement ennuyeux, ce bavardage de couple (adultère) qui parle de tout et de rien (plutôt de rien) et Podalydes n’est pas du tout à la hauteur de Léa Seydoux, qui crève l’écran et captive. Podalydes/Roth fait plutôt pâle figure, alors que son rôle de vampire devrait le rendre électrique et fulgurant. Car il se nourrit de ses conquêtes pour écrire et couche sur le papier leurs (insipides) échanges de couple, il revient aussi à d’anciennes conquêtes qu’il revoit, à qui il téléphone etc.
En plus, Podalydes  n’est pas du tout assez juif. Je ne sais pas ce que j’entends par là, je suppose que j’attendais un peu de « Witz », quelque chose de spirituel et brillant, or ça ne l’est pas.
J’ai hâte de lire le livre pour retrouver la causticité et l’intelligence de Philip Roth, parce que là, le compte n’y est pas. A la rigueur, on pourrait dire que le film prend un peu son essor dans le troisième tiers ?

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