mardi 15 décembre 2015

Le Pont des espions

Steven Spielberg. Ah que c'est bon, du bon cinéma américain bien ficelé avec une histoire (vraie) bien racontée, des personnages bien campés, des péripéties, des valeurs, de l'empathie pour le héros (James Donovan/Tom Hanks, l'avocat aux valeurs sûres), de la sympathie pour l'espion, aux valeurs tout aussi sûres, et ce qu'il faut de cyniques de la CIA et de conformistes de la pensée correcte, de part et d'autre du rideau de fer, pour suivre avec émoi les tribulations de l'homme seul (l'homme debout) qui mène à bien la défense de l'espion, puis son échange contre un espion de l'ouest. Belle reconstitution des mentalités, de l'ambiance et du décor de la guerre froide.

jeudi 3 décembre 2015

21 nuits avec Pattie

Arnaud Larrieu, Jean-Marie Larrieu
La délurée vs la coincée. Le cadre : un très beau coin dans l'Aude, une très belle maison ancienne. Et une nature riche, puissante, propice à la rêverie et aux contes. D'où l'histoire de nécrophile ou nécrophage, pour nourrir l'imaginaire et le fantasme. Ou comment l'hyper sexuée finit par mettre de l'imaginaire dans sa sexualité tandis que l'hyper coincée met du sexe et de la chair dans son imaginaire. C'est un peu bancal, un peu facile, mais pas sans charme.