jeudi 31 mai 2012

Cosmopolis, D.Cronenberg

Je n'ai rien compris, si tant est qu'il y avait qqch à comprendre. C'est donc le malheur d'être riche et de vivre toujours dans sa limousine, alors il baise Juliette Binoche dans sa limousine, ça c'est un vrai plaisir de riche, elle est agent d'art et lui conseille d'acheter un Rothko pour une raison profonde que j'ai oubliée, et puis il y a un dialogue drôlement puissant où on comprend qu'il veut acheter une chapelle, mais Binoche lui dit que c'est pas possible, comme quoi,il y aurait une limite au pouvoir de l'argent, quoique, après, il en baise une autre, je ne sais déjà plus qui ni pourquoi, mais toujours dans sa limousine, après, il voit sa femme, mais pas dans sa limousine, qui trouve qu'il sent le sexe, après, il retourne dans sa limousine, il semble qu'il soit ruiné à cause du Yuan, et il est toujours très menacé, les pauvres et les indignés traînent autour de sa limousine en brandissant des rats, et il déclenche la haine, alors il y a toujours des mesures de sécurité exceptionnelles pour le protéger, mais il recevra quand même une tarte à la crème, après, sa limousine est toute taguée, et il va chez un coiffeur de sa vie d'avant, dans un quartier pourri, entre temps il a tué son garde du corps, et il s'est fait examiner à fond par son médecin, le toucher rectal dans la limousine pendant qu'il continue à parler affaire est un grand moment de nullité cinématographique, et le secret de tout, c'est qu'il a une prostate asymétrique, sur le coup, on s'en fout, mais après, il rencontre un type bizarre, celui qui veut le tuer, ni lui ni les spectateurs ne comprennent vraiment ses motivations, ça a quelque chose à voir avec le trop plein de symétrie, et qu'il aurait fallu intégrer l'asymétrie dans ses affaires, alors il n'aurait peut-être pas été ruiné. Ouf, on est content quand ça s'arrête. 

Le Prénom


Le Prénom : pas si mal, les 20 premières minutes, on a peur de s'être trompé, mais le dîner ne dérape pas si mal.

Radiostars, Romain Lévy. Sympathique. (Vite oublié)


Barbara


Ambiance Allemagne de l'Est, années 80. C'est bien, elle est médecin déchue par la Stasi, elle atterrit dans un trou de Pomeranie, le médecin chef est là pour la coacher-surveiller. Elle échappe à la vigilance de la Stasi pour rencontrer furtivement son amant de l'ouest, pour préparer sa fuite à l'Ouest, elle croise une jeune fille fugitive d'un camp d'extermination socialiste, elle est en butte au harcèlement des flics qui la surveillent, 
Comment dire, c'est simple, minimaliste, et c'est bien. L'essentiel est dit sans effets, sans pathos.

dimanche 27 mai 2012

Amphitryon




Le prologue est magnifique, où la Nuit annonce qu'elle va allonger son règne pour que Jupiter ait plus de temps à passer auprès d'Alcmène. Jupiter, le traître, prend les traits de son mari Amphitryon et trame son complot, secondé par Mercure. A priori, rien de très passionnant, ni actuel. Et pourtant, ça marche : le spectacle de la rouerie, de la perfidie des dieux, les mortels abusés, et l'épatant Sosie (Christian Hecq).
Mise en scène Jacques Vincey, Comédie française, théâtre du Vieux-Colombier.