Captain Phillips, Paul Greengrass : récit très estomaquant de la prise d'otages du Maersk Alabama par des pirates somaliens. On est soi-même pris en otage.
Gravity Alfonso Cuaron, le grand spectacle de l'espace, suspense légèrement claustrophobant
Inside Llewyn Davis Ethan et Joel Coen : la vie d'un bluesman en galère entre new York et Chicago, pas mal, mais sans éclat
Ma Vie avec Liberace Steven Soderbergh. Un beau jeune homme devient l'amant attitré de la star. Ça va, mais bon, R.A.S
Blue Jasmine Woody Allen: magnifique portrait de la chute d'une femme. Cate Blanchett est extraordinaire (fait penser à Gena Rowlands chez Cassavettes), et tous les personnages sont intéressants. Ou comment une grande bourgeoise aux abois essaie de se refaire une vie (c'est à dire un standing).
Prisoners Denis Villeneuve : (voir des films de ce réalisateur : Un trente deux août sur terre, Maelström, Next Floor, Polytechnique, Incendies!) Dans la banlieue de Boston, deux fillettes de 6 ans, Anna et Joy, ont disparu. Le détective Loki privilégie la thèse du kidnapping suite au témoignage de Keller, le père d’Anna. Le suspect numéro 1 est rapidement arrêté mais est relâché quelques jours plus tard faute de preuve, entrainant la fureur de Keller. Assez haletant
La Vie d'Adèle Abdellatif Kechiche : Interminable, lent, trop de gros plans sur le visage d'Adèle et sa bouche qui ne se ferme jamais. Les scènes entre ados au début sont bien vues. La scène de
l'idylle naissante avec balade dans les parcs, pffff... Les scènes avec les parents respectifs sont cliché, caricaturales : petit bourgeois-nouilles bolognaises vs bobos-huîtres. La scène Gay Pride est bidon. Le milieu branché art/peinture d'Emma est tout aussi caricatural et ennuyeux. Normal que cette pauvre quiche d'Adèle se réfugie dans le service de cuisine/ table/ vaisselle. La scène de la rupture est bien vue (mauvaise foi
d'Emma). Et les scènes d'Adèle à l'école : on s'en fout, même si c'est ça, la vie d'Adèle (et la marotte de Kechiche, avec le thème de l'enseignant/ transmission etc...) Quant aux "fameuses" scènes d'amour : trop longues et détaillées. Pourquoi cette effraction dans l'intimité ? Une seule scène aurait suffit, bien raccourcie, mais il y en a trois. C'est à la limite du voyeurisme : comment les filles entre elles font-elles donc ça ? Ramené à 1h30, ce film aurait peut-être été pas mal.
Mon Dieu, comment suis-je tombée si bas. Luigi Comencini. La
délicieuse Laura Antonelli aux prises avec les "mystères de la
chair"d'un mariage non consommé, qui deviennent troubles, émois, et
enfin appétits de la chair sur fond de peinture sociale : la classe
dominante sicilienne, le clergé, la politique, le Poète, sur arrière
plan de domesticité et de classe ouvrière, puis de guerre... Une comédie
comme on n'en fait plus. A l'époque où elle a été tournée, je l'aurais
sans doute trouvée un peu "légère", facile, mais c'est ce qui fait son
charme aujourd'hui. Avec du recul, une délicieuse peinture sociale des
mœurs bourgeoises au début du 20ème siècle.
jeudi 14 novembre 2013
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