dimanche 31 août 2014

Super Lucy et les méchants

 
Luc Besson
Ça a l'air super, cette drogue, quoiqu'un peu expéditif : 24h pour aller au bout de son cerveau, mais alors, quels flashes, quelle balade cosmique dans l'infiment lointain, l'infiniment grand ou petit, nos clichés chéris sur l'histoire du monde et les mystères de la connaissance. Sinon, on s'amuse bien aussi dans le contemporain. Super Lucy, maîtresse des ondes et des réseaux, ça crépite de plaisir, et vas-y que je t'allume un écran où je veux, quand je veux. Côté écoutes, rien de tel que de brancher directement son cerveau sur une ligne, écarter délicatement le faisceau de connexions, et hop, on comprend même le coréen. A part ça, quel pied de pouvoir casser la gueule à tous les casse-pied et les super-méchants armés jusqu'aux dents, les coller au plafond d'un regard, et même moucher les importuns avant même qu'ils n'aient commencé à vous importuner. En résumé, super Lucy et ses super pouvoirs aux prises avec des super Coréens super maléfiques, condensé des pires cauchemars de la pire des mafias (pff... la mafia sicilienne peut se rhabiller). Difficile de bouder son plaisir. Je me suis bien amusée.

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