mardi 4 juin 2013

La Dernière fois que j'ai vu Macao


João Pedro Rodrigues et João Rui Guerra da Mata. Le personnage revient à Macao trente ans après, en quête d'une personne évanouie, Candy, qui l'a appelé à l'aide. On ne comprend pas trop, mais on se laisse porter de rendez-vous manqué en rencontre ratée, d'image en paysage, de souterrains en escaliers, c'est une belle balade dans Macao, un Macao de rêve, de réminiscences, de lieux dévastés, de plans urbains, de lumières, de ciels et de mer, de chiens bizarres et de tigres de papier, avec un arrière plan obscur de méchants chinois et de rivalités de gangs, pendant qu'une mystérieuse cage à oiseaux scande différentes séquences du film, traversé de références labyrinthiques indéchiffrables. Le narrateur est toujours absent de l'image, Candy est introuvable, les seuls personnages sont furtifs ou secondaires, le sujet principal est absent, comme Macao, le Macao rêvé, le Macao de l'enfance, le Macao des Portugais. Seuls restent les non-lieux, le zones bizarres, les chiens et les chats, les taxis, les camions poubelles et le paysage urbain.

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