mardi 16 mars 2010

Sublime Tetro


Tetro, de Francis Ford Coppola : intense et virtuose. Ça commence la nuit, en noir et blanc, un jeune marin descend du bus et marche dans Buenos Aires. Il est en escale et cherche son frère. Dès les premières images, c'est scotchant de beauté. Après, l'intrigue progresse comme elle veut, mais la force, ce sont ces tranches de cinéma ; comme une symphonie de morceaux 100% cinéma. Les visages des acteurs, les mouvements, les péripéties, les inclusions de scènes de ballet ou de théâtre, la figure et la peinture du père (Klaus Maria Brandauer)...
(Bennie = Alden Ehrenreich), Angie-Tetro (Vincent Gallo), Miranda (Maribel Verdu)
Et ça, c'est de Pascal Mérigeau (Le Nouvel Observateur) : "Noir et blanc. ..., c'est le cinéma non comme qu'il est tenu, paraît-il, d'être désormais, mais le cinéma comme on aimerait qu'il puisse être encore... beau à tomber... Et alors, sur l'écran, tout advient, tout explose. «Tetro» est le film d'un cinéaste qui a tout vécu, tout connu, tout gagné, tout perdu, l'oeuvre d'un homme qui n'a rien à prouver, qui n'a plus à s'excuser de rien. Film d'une liberté absolue, film de maître.... se laisser envahir par «Tetro» ...entendre ce coup de tonnerre qu'est toujours un film majeur..."

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