samedi 30 juillet 2022

Sundown

 Donc ils sont très riches (Tim Roth, Charlotte Gainsbourg et deux ados) et on les regarde -trop longtemps- passer leur vie de riches dans un hôtel de luxe à Acapulco. Un énorme cliché qui s'étire avec piscine à débordement et service de margaritas. Trop long. Heureusement, la grand-mère meurt subitement pour mettre fin à tant de banalité. La mère et les deux ados se rapatrient à Londres (on s'éternise dans les transferts, les taxis, l'aéroport) Trop long. Mais l'homme (en fait c'est le frère et oncle) prétend avoir oublié son passeport pour revenir en ville et zapper les obsèques. Comme c'est bizarre. Et là, il se met à ne rien foutre avec application et détachement : plage, bière, baise avec une mignonne jeunette et quand c'est fini, ça recommence. Ah oui, il a choisi un Acapulco populaire, avec la plage en ville, plus sympa  et vivant que son hôtel de luxe. Ça vit autour de lui (à la différence de son hôtel de riche, ça alors !) mais c'est long, répétitif et barbant. La sœur  (on comprend que c'est son frère) qui a dû tout régler toute seule finit par s'énerver et rapplique ; on ne sait pas trop ce qu'elle attend de lui, mais il lui abandonne toutes les parts de l'empire dont ils ont hérité (empire bâti par maman sur la production de cochon ! cherchez la métaphore.) On continue à s'ennuyer et se demander d'où vient le détachement et l'ennui profond que sécrète ce bonhomme. Je spoile parce qu'il est absolument inutile d'aller voir ce film. Il y a un petit intermède en forme de tentative d'enlèvement, on suppose qu'il va se passer quelque chose, que nenni, c'est une fausse piste. Et on revient au sujet, avec un léger soupçon qui se confirme : il se passe juste que le gars est malade, cancer, condamné, c'était donc ça ! Et c'est tout. Sa mort annoncée l'a juste rendu apathique, passivement hédoniste et hyper détaché : le fameux  lâcher prise.  Que c'est barbant !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire