lundi 29 mai 2017

A Bugarach

Patrick Desombre

Les toiles de Patrick Desombre claquent et vibrent d’ondes mystérieuses, il offre une nature revisitée, régénérée, il ouvre un œil nouveau sur la surnaturalité d’un monde neuf et comme vierge, comme si la nature venait de se libérer de l’homme et affirmait ses lignes de force.

Les sculptures de femmes fortes de Veerle Van Gorp. Des femme puissantes, belles, dressées de triomphe ou de révolte, fortes d’elles mêmes, de leur vitalité, de leur entité. On a envie de toucher leur matière de terre cuite patinée, celle de femmes un peu rugueuses, sans doute, pas lissées ni policées.

Les grès de Yann Masseyeff… Il travaille le noir et le blanc, le vide et le plein, le vide et la matière, suggère un mystérieux alphabet et l’idée d’un pièce manquante.

Les peintures de Marjoo, bien plus prenantes et attachantes qu’à première vue : cette peintre arrive à suggérer la poésie de la géométrie, le vertige de la rigueur, la vibration de la ligne.

Les tissus de Marta Santos : elle coud, elle attache, elle noue, sa nature généreuse invente formes et couleurs, elle prolifère, elle exubère,


Peintures et totems
Les peintures de Christophe Souques (il fait aussi des totems) éveillent d’étranges échos où il est question de signes anciens comme un alphabet sumérien, et de visions funambules, avec des figures bizarres, des symboles… un univers noir et or qui évoque à la fois l’Egypte ancienne et les mondes intergalactiques, un passé très ancien et un univers futuriste, ou une ambiance cérémonielle dont on ne connaît pas les codes.

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