Les toiles de Patrick Desombre claquent et vibrent
d’ondes mystérieuses, il offre une nature revisitée, régénérée, il ouvre un œil
nouveau sur la surnaturalité d’un monde neuf et comme vierge, comme si la
nature venait de se libérer de l’homme et affirmait ses lignes de force.
Les sculptures de femmes fortes de Veerle Van Gorp.
Des femme puissantes, belles, dressées de triomphe ou de révolte, fortes
d’elles mêmes, de leur vitalité, de leur entité. On a envie de toucher leur
matière de terre cuite patinée, celle de femmes un peu rugueuses, sans doute,
pas lissées ni policées.
Les grès de Yann Masseyeff… Il travaille le noir
et le blanc, le vide et le plein, le vide et la matière, suggère un mystérieux
alphabet et l’idée d’un pièce manquante.
Les peintures de Marjoo, bien plus prenantes et
attachantes qu’à première vue : cette peintre arrive à suggérer la poésie
de la géométrie, le vertige de la rigueur, la vibration de la ligne.
Les tissus de Marta Santos : elle
coud, elle attache, elle noue, sa nature généreuse invente formes et couleurs,
elle prolifère, elle exubère,
Peintures et totems |
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