Derek Cianfrance.
Le beau gosse (Ryan Gosling) s'habille, on ne le voit que de dos (muscles et tatouages,
of course) il traverse la fête foraine pour aller à son stand : c'est
bruyant et interminable. Le ton est donné, le film n'en finit pas
d'enfiler les clichés, et le beau gosse vu de face est aussi expressif
qu'une carpe morte. Donc, il est sympa mais paumé, la mère est belle,
brave et courageuse, le black est sympa, les casses sont des casses, le
flic est futé, les années passent, le fils du flic est vicelard (version
dégénérée du futé) et le fils du beau gosse est paumé et beaucoup de
bruit pour rien. On est content quand ça s'arrête enfin.
(je n'ai toujours pas compris le titre, peut-être une manière de désigner un terrain vague dédié aux foires dans les patelins ?)
mercredi 27 mars 2013
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