jeudi 30 mai 2013

7 films étranges, ou prévisibles ou sympathiques ou mauvais

La Cage dorée, Ruben Alves : la vie à la loge portugaise dans les beaux quartiers. Très sympathique.

Ginger et Rosa Sally Potter. Deux adolescentes inséparables en train de grandir dans les années 60 à Londres, sur fond de guerre froide, de contestation, de premiers baisers, d'esprit libertaire. Pas mal, assez prévisible.

Gatsby le Magnifique, Baz Luhrmann. Lourd, très lourd, surchargé, plein la vue, pas magnifique, ostentatoire.

The Bling Ring : le vide chez des adolescents fascinés par les people, les marques, la frime, rempli de bruit, de fêtes, de dope, et de bling-bling.

Star Trek : grand spectacle de l'espace, planètes lointaines, vaisseaux spatiaux et affrontements. Distrayant

Bambi, Sébastien Lifshitz. Le témoignage d'une des premières transsexuelles françaises. Juste, intéressant, la femme est attachante et intelligente.

Room 237, Rodney Ascher. Shining, de S.Kubrick, revu à la lumière d'exégètes plus ou moins allumés ou paranoïaques. Parmi les centaines de théories interprétatives,  il paraît qu'ils n'en ont retenu que 5. C'est assez délirant, mais c'est bien fait.

mercredi 29 mai 2013

Le Passé

Asghar Farhadi, lourdeurs et non-dits de la vie de couple ou d'ex-couple, les enfants au milieu, l'ado de service en prime, et en filigrane, le drame du légume à l'hôpital. De bonnes intentions, pas mal de trucs bien vus dans les relations entre les gens, les enfants, mais le réalisateur n'en finit pas de prendre son temps. Amputé de 45minutes, ça aurait peut-être été pas mal. Rien à voir avec l'intensité d'Une Séparation.

mardi 28 mai 2013

Mama

Andres Muschietti. Une maison hantée, 2 petites filles disparues, une mama... Pas mal dans le genre. On a son lot d'insectes louches, d'envolées d'oripeaux, de chevelures maléfiques, de murs qui suintent, de communication avec l'invisible, de spectres passe-murailles.

dimanche 5 mai 2013

The Grandmaster, Wong Kar Wai

Wong-Kar-Wai a réalisé un film d'une beauté et d'une intensité magnifiques. Avec des acteurs sublimes, comme il se doit. Même si on est totalement étranger aux différentes (écoles) du kung-fu, et au kung-fu en général, c'est  un coup de maître de raconter, à travers l'histoire des différentes traditions du kung-fu et de leur transmission, les rivalités de maîtres et de disciples et en filigrane une histoire d'amour elliptique et non assouvi (à la manière de Wong-Kar-Wai), avec à l'arrière plan, l'histoire de la Chine depuis 1936 : invasion du Japon, rivalité nord-sud, montée de Mao, exil ... Tout ça tout en mariant retenue, concision et images sublimes. L'art de Wong Kar Wai, en plus de tout ce qu'il raconte, de nous tenir sur un fil mystérieux qui parle de fatalité, de nostalgie, de monde révolu et d'amour inassouvi.