On y est allé pour voir le fameux portrait de la concubine telle que l'a peinte le jésuite Jean-Denis Attiret, l'un des peintres officiels de la Cour impériale de Chine (milieu 18ème siècle). Le film Le Portrait interdit raconte l'histoire de ce portrait et de l'étrange relation qui se noue au fil des séances, entre le peintre et son modèle (concubine devenue
impératrice à la suite de la mort de la première femme de l’empereur, corsetée par l'étiquette rigide de la cour). Beau film d'érotisme subtil et de désir muet, entre deux personnages contraints par leurs appartenances respectives.
Du coup, on a découvert une très belle exposition consacrée au peintre franc-comtois Jules Adler. Fin 19e siecle et 20e.
Très agréable de déambuler dans le bel espace du musée et de découvrir, selon la thématique proposée, la rue, les pauvres, les ouvriers vus par Adler. Une sorte de puissance naturaliste, mais subtile, et prenante. Le tableau des Hauts fourneaux de la Providence est extraordinaire (lors d'un voyage à Charleroi) et beaucoup de peintures émouvantes par leur humanité et leur empathie pour la condition humaine. Bon nombre de peintures de groupes ou de foules (grève, soupe populaire, ouvriers allant à la mine, vagabond-chemineau...)
Très belle Vue de Paris depuis le Sacré-coeur (un couple qui regarde Paris, tournant le dos au monument sanctifiant l'écrasement de la Commune)
Jusqu'au 18 février à Dole, et ensuite à La Piscine à Roubaix.
Le fonds du musée est intéressant aussi, bref c'était une complète découverte, y compris de la ville de Dole, très belle architecture (ex capitale du Comté de Bourgogne) où il est très agréable de se promener.
dimanche 28 janvier 2018
Dole, le Musée des beaux-arts et Jules Adler
samedi 27 janvier 2018
mercredi 24 janvier 2018
samedi 20 janvier 2018
Paysage français à la Bnf
http://www.bnf.fr/m/fr/m_actualites/m_anx_expos/f.paysages_francais.html
http://www.leparisien.fr/culture-loisirs/a-la-bnf-trente-ans-d-images-d-une-france-ordinaire-magnifique-11-11-2017-7386090.php
Là où la main de l'homme a partout mis le pied (dans le plat). Un état des lieux déprimant. Une collection des pollutions et dégradations infligées au paysage
http://www.leparisien.fr/culture-loisirs/a-la-bnf-trente-ans-d-images-d-une-france-ordinaire-magnifique-11-11-2017-7386090.php
Là où la main de l'homme a partout mis le pied (dans le plat). Un état des lieux déprimant. Une collection des pollutions et dégradations infligées au paysage
mardi 9 janvier 2018
Le Brio
Le Brio, (Daniel Auteuil et Camilla Jordana), bien contre toute attente. Deux personnages, deux personnalités, deux classes qui s'affrontent. La beurette/ le ponte de la fac de droit/ le concours d'éloquence. L'exercice est périlleux et bien mené. Ou comment la beurette va être coachée par le ponte réac, comment il l'utilise à des fins personnelles (son statut à la fac est menacé à force d'avoir poussé trop loin les provocations réactionnaires), comment, si elle réussit, il sera réhabilité, saura redorer son blason etc... comment aussi, il lui rend service en la sortant de sa classe pour avoir accès à celle des maîtres du code (et des codes).
La Promesse de l'aube, Denis Barbier : un Pierre Niney inconsistant dans un film super lourd et léché. Arrivent à rendre la mère et le fils aussi antipathiques l'un que l'autre. Celui qui s'en tire le mieux : le petit garçon qui joue Romain Gary jeune, en Pologne
La Promesse de l'aube, Denis Barbier : un Pierre Niney inconsistant dans un film super lourd et léché. Arrivent à rendre la mère et le fils aussi antipathiques l'un que l'autre. Celui qui s'en tire le mieux : le petit garçon qui joue Romain Gary jeune, en Pologne
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