lundi 29 mai 2017

A Alet


Ce platane, à l'entrée de là où expose M.Poulanges, n'est pas sans évoquer son travail.

Mathilde Poulanges, artiste bibliophage, brûle des livres pour les rendre à leur nature première, celle d’écorces. C’est magnifique (quoiqu’icônoclaste?). Elle explique :
 « … qu’adviendra-t-il (du livre) en ces temps deux point zéro ? Ces livres ... que l’édition gaspille à tour de bras (100 millions de livres neufs sont passés au pilon chaque année en France) et que les géants du monde virtuel ont dans le collimateur, je les brûle… je tente de le faire renouer avec sa nature profonde, sa condition originelle, l’arbre… susciter la réflexion sur notre société productiviste et la paupérisation qu’elle induit… offrir à de bien mauvais livres en partance pour la déchetterie une place de choix dans nos salons. » 




Evelyne Dominault peint des foules d’animaux ou d’humains sur d’immenses manteaux, comme s’il fallait s’envelopper de toute cette humanité, ou s’en protéger. www.saatchiart.com/evelyne.dominault

www.saatchiart.com/evelyne.dominault

Hélène Blondin : ça ne marche pas au premier coup d’œil, mais on poursuit, on s’arrête, on s’attache, c’est plus profond, moins enfantin que ça n’en a l’air, ça parle de figures tour à tour affectueuses ou inquiétantes, de personnages médusés ou sidérés, biscornus, pleins d’effroi ou de surprise. Ça pourrait s'appeler Contes inquiets.
www.articite.fr/Helene-Blondin-Bartenieff
facebook.



Christian Glace, belle exposition de ses pièces, du bois brut auquel il donne vie, dans les ruines de l'abbaye. christianglace.blogspot.fr



PUB : le salon de thé/jardin des Marguerites. Tenu par des anglais qui ont aussi des chambres d'hôtes dans une belle villa de l'époque où le thermalisme battait son plein. Les pâtisseries et le jardin sont délicieux. www.les-marguerites.fr/

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