mardi 28 février 2017

Karel Appel

Musée d'art moderne de la Ville de Paris.
Quel appétit, quelle vitalité, quelle puissance. Une force dionysiaque. Toute en liberté et énergie créatrice. Un regard halluciné, extravoyant, ultralucide qui scrute les lignes directrices derrière les apparences. Derrière le masque, la figure humaine, trop humaine, pleine de peurs, de blessures, de noirceurs. Ou d'une étrange humanité, comme celles de César et de Michel Tapié. Tout cela est extrêmement intriguant et intéressant. Quelque chose fait qu'on revient sans cesse sur ces figures pour les scruter, les interroger. Et il y a aussi le rire tonitruant de ces ânes dans le cirque de la vie. Et ces drôles de figures du cirque, joyeusement naïves, simplement et drôlement complexes.




Portrait de Michel Tapié de Céleyran, 1956, critique d'art et organisateur d'expositions




(vue partielle de 4 panneaux : à gauche un personnage avec un oiseau, à droite, les décapités)






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