vendredi 31 mars 2017

Des films



Moonlight : un gamin noir délaissé par sa mère dans un quartier de dealers. Son mal-être, sa probable homosexualité, sa difficulté à s'intégrer à la communauté scolaire. Sa famille de substitution. Raconté en 3 tranches : enfance, adolescence, âge adulte. La 3eme partie (adulte) ne sert à rien. C'est bien vu, sensible etc, mais il manque quelque chose.

Patients : l'histoire de la rééducation d'un jeune homme tétraplégique dans un centre spécialisé (l'histoire de Grand corps malade). Juste. Touchant sans pathos. Bien

Split : flippant. Un psychopathe enlève et séquestre 3 jeunes filles. Une psychiatre à l'arrière plan essaie de le cadrer.

Loving, Jeff Nichols. L'histoire dun couple mixte (black and white) en Caroline dans les années 50. Belle immersion dans une sale époque.  Film sobre, bien foutu qui raconte l'histoire de la reconnaissance civique des mariages mixtes et la progression des droits des noirs à travers les événements, manifestations, des années 60.

Les Figures de l'ombre : même époque que ci-dessus. Réhabilitation du rôle des mathématiciennes noires dans la conquête de l'espace, dans un contexte d'apartheid. Rondement mené. Efficace

Miss Sloane, démonstration parfaite d'executive woman lobbyiste parfaite. Enjeu : l'interdiction des armes en vente libre. Va-t-elle réussir ? A-t-elle une âme ? Une morale ? A l'américaine. Pas un cheveu ne dépasse. Taillé à la serpe, tiré au cordeau. Distrayant

Lion : histoire d'un enfant indien perdu en Inde et adopté en Australie. Veut retrouver ses racines. Partie indienne mieux que le reste. Se laisse voir.

Certaines femmes, Kelly Reichardt. Portrait de 4 vies de femme dans le Montana. Hem. Un peu inconsistant. La presse adore.

Et aussi Fences,

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