The Witch, Robert Eggers, c'est plutôt pas mal pour l'ambiance des immigrants-pionniers en Amérique au 18ème ? siècle, pétris de religiosité féroce et de croyances magiques : une famille de paysans est rejetée par la communauté (parce que trop "perso" dans la compréhension des écritures, ils se font exclure de la colonie). Les voilà donc installés à la lisière de la forêt, réduits à eux-mêmes, essayant de survivre de leurs cultures, et en butte aux mystères d'une nature hostile, peuplée de maléfices. Le mal, l'inconnu, le mystère vient de la forêt, et la cellule familiale se désagrège peu à peu, à partir du moment où un nouveau-né disparaît mystérieusement. Le film raconte ce processus de délitement d'une famille tissée dans une unité religieuse, dont les personnalités émergent et s'opposent. Du désordre au chaos.
cf
http://www.avoir-alire.com/the-witch-la-critique-du-film
et aussi :
Mister Gaga, Diamant noir, Apprentice
j'ai découvert un chorégraphe israélien (génial ?) avec Mister
Gaga, une intrigue bien ficelée avec Diamant noir (une histoire de
braquage et de vengeance assez prenante dans l'univers des diamantaires à
Anvers), Apprentice est complètement sinistre, pas palpitant, plutôt
glauque (les états d'âme de l'apprenti bourreau) dans un univers
carcéral, et quand il est chez lui, ou dans la ville, ce n'est pas mieux
(encore un film où l'on se félicite de ne pas être... -cette fois ci,
c'est singapourien).
dimanche 26 juin 2016
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