dimanche 5 août 2012

Faces, John Cassavettes


Cassavettes, c'était il y a longtemps, je ne me souviens pas trop, il était à la mode à Paris (dans les années 90?), Il y avait des longueurs et de grands moments, on sortait de là K.O par overdose d'images, de caméra mouvante, de gros-plan. Et de longueurs, aussi. Donc, retrospective Cassavettes à l'Arlequin, chic. 

Faces : toujours ce mélange, Cassavettes n'économise pas ses (gros-)plans, ses images, et les propos d'ivrognes. Mais c'est le fil de la vie, avec ses lenteurs, ses ratés, ses répétitions. Il montre les flux et flots de bavardages, l'agitation, le désordre chez ceux qui veulent du fun, de l'amusement, du bruit pour masquer le néant de leurs vies. Il y a trop de gros plans dans Faces, et des longueurs pour montrer la vulgarité des hommes. Et dans ce chaos d'émotions, des instants de grâce, des personnages qui voient et qui sentent juste, même si la vie et l'action les emporte. Et la sublime Gena Rowlands.

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