jeudi 26 janvier 2012

Le Havre


Ari Kaurismaki
Trop beau pour être vrai, mais quel plaisir, ce mélange un peu foutraque, c'est humain comme du Guédigian, en plus poétique et plus farfelu, et on revisite un peu tout, avec des clin d'œil dans tous les sens : la déco date de bien avant Ikea, l'humanisme aussi, c'est du comme on n'en fait plus, la patronne de bar, le marin-pêcheur, le rocker au cœur tendre...
Ils sont tous vieux, ils viennent tous de l'époque d'un humanisme révolu (même la chienne Laika) et André Wilms se balade avec grâce dans ce monde utopique où tout le monde n'est pas beau, mais tout le monde est gentil (sauf le vilain délateur tendance collabo) et où on joue à cache cache avec les flics comme dans Quick et Flupke. Daroussin est parfait, comme d'habitude.
Et ce mélange à la fois convenu et surprenant, parfaitement irréaliste... ça marche.

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