lundi 9 janvier 2012

Donoma, Djinn Carrenard

C'est captivant et ça sonne vrai : des scènes de rencontres, d'évitement, de séduction, de rupture, de confrontation, c'est aussi fluide et mouvant que la vie, aussi fatal : les choses sont dites, les actes sont commis, ils engendrent d'autres gestes, paroles, actes, et voilà la tournure que ça prend. A la fois imprévisible et inéluctable. 
C'est un film (maëlstromique) qui montre des relations entre jeunes gens et filme des situations où les protagonistes n'arrêtent pas de buter sur la réalité de l'autre, la manière dont il devrait entrer dans sa sphère, son désir, la place qu'il devrait y tenir et la manière dont ça marche ou pas, ou plus, comment ça se fait et se défait.
Chaque personnage avance dans un mélange d'action, réaction et de hasard, il fait des choix et il s'ensuit ce qui s'ensuit, ça devient le parti-pris de sa vie. 
Djinn Carrénard filme juste et fait des portraits de femmes complexes, intelligentes, exigeantes, ambivalentes, les mecs aussi sont intéressants,  mais ils sont moins émouvants que les filles (moins complexes ?) En tout cas, ils se livrent moins, prennent moins de risques, se compromettent moins (comme en vrai ?). On voit moins leurs tripes.

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