mercredi 19 octobre 2016

Vivipares (posthume) au théâtre de la Bastille. Céline Champinot

D'accord, c'est foutraque, d'accord, c'est plein de références et d'idées, d'accord, la scène est agencée en vaste foutoir, comme une malle aux accessoires géante pour jouer à être ceci et cela, à être ici et ailleurs. D'accord, les actrices sont excellentes, mais leur exercice de virtuosité potache lasse. On en a marre qu'elles se réincarnent en avatars de David Bowie, Bukowski et Judy Garland. On en a marre du chalet suisse hypothéqué et du fjord norvégien. On en a marre de cette avalanche de références. Leur errance géographique et verbale finit par peser. La scène du radeau (des méduses) est spécialement interminable. Et le chien, qui a beaucoup de talent, abuse de son cabotinage. Couché, le chien !
Dommage qu'il n'y ait pas eu un peu plus de rigueur pour les calmer et les canaliser; trop d'effets tue l'effet. Ça aurait pu être très bien.

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