D'accord, c'est foutraque, d'accord, c'est plein de références et d'idées, d'accord, la scène est agencée en vaste foutoir, comme une malle aux accessoires géante pour jouer à être ceci et cela, à être ici et ailleurs. D'accord, les actrices sont excellentes, mais leur exercice de virtuosité potache lasse. On en a marre qu'elles se réincarnent en avatars de David Bowie, Bukowski et Judy Garland. On en a marre du chalet suisse hypothéqué et du fjord norvégien. On en a marre de cette avalanche de références. Leur errance géographique et verbale finit par peser. La scène du radeau (des méduses) est spécialement interminable. Et le chien, qui a beaucoup de talent, abuse de son cabotinage. Couché, le chien !
Dommage qu'il n'y ait pas eu un peu plus de rigueur pour les calmer et les canaliser; trop d'effets tue l'effet. Ça aurait pu être très bien.
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