mardi 11 octobre 2016

Carte blanche au Palais de Tokyo

Carte Blanche, disent-ils, c'est pour dire qu'il n'y a rien, beaucoup de vide, beaucoup d'espace, le Palais de Tokyo a été dépouillé de tout artifice
(le peu qu'il en avait), et apparemment de toute œuvre,

à part un subliminal plafond Buren (réminiscence, disent-ils),
il y a aussi ce qui ressemble à un vaste rideau de verroterie, mais qui est en fait aussi une œuvre et une réminiscence, émouvante disent-ils, et peut-être encore 1 ou 2 autres œuvres que je n'ai pas remarquées. A moins que la performance de cette jeune fille dans un salon bleu ne soit aussi une œuvre d'art. Les salles ont été décloisonnées, il reste un immense espace à pratiquer et à partager avec des autres : sont-ils des quidam ? des artistes ? des happeners ? Ils déambulent, psalmodient, chantent, se rassemblent, se disloquent. Et quand c'est fini, ça recommence, alors on passe à l'étage. Une personne vous accueille dans une salle, une autre, une autre... Le truc est censé marcher sur l'échange, la transmission, la réminiscence. Et la confiance, disent-ils. Sinon, rien de tout ça ne marcherait. Bref, il faut donner de soi pour recevoir quelque chose.


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