mercredi 2 avril 2014

Une Femme, La Colline

Philippe Minyana, Marcial di Fonzo Bo (Colline)
La scénographie de M.di Fonzo Bo crée un très bel espace où évoluent les pensées erratiques et souvenirs qui hantent une vieille femme malade, Elisabeth. Elle souffre, elle annonce la fin, elle revisite les espaces de sa vie (les chambres de sa mémoire) et les personnages qui les occupent. Il n'y a rien de spécial, c'est une vie ordinaire, à part la mort au bout (et pendant), et les souffrances du quotidien, le quotidien qui tue la vie, le trivial quotidien en forme de merde, de sang, et de tourte, des vieux comptes avec les parents, le mari, des enfants qui passent, une vieille copine... et la fidèle servante qui veille sur elle. Tout tient à la balade scénographique, musicale, fantomatique, des espaces naissent et se dérobent, des personnages apparaissent et s'évanouissent, s'enkystent, se dédoublent... dans la forêt de sa vie. C'est une espèce de valse funèbre avec la vieille et pleine de grâce Catherine Hiegel, et puis... The Lady vanishes. Fin du rêve.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire