dimanche 2 septembre 2012

La Servante


Kim Ki-Young (coréen 1960)
C'est l'histoire d'un brave père de famille, professeur de piano à l'usine du coin, aux prises avec les femmes séductrices. Après une tentative ratée par une timide jeune fille, c'est la servante, (possédée par l'envie de ce qu'elle n'est pas et n'a pas) qui emportera le morceau et foutra en l'air le bonheur familial et conjugal. 
Présnté comme un chef-dœuvre sauvé de la destruction, c'est un peu poussif, ce qui a dû frapper les esprits et faire scandale dans les années 60 se laisse regarder comme une curiosité à la morale vieillie, où les personnages sont pitoyables ou odieux, ou les deux. Les femmes sont mauvaises ou avides, en tout cas fauteuses de trouble, les enfants méchants et sournois, le mari pleutre et pleutre. Certains passages avec une certaine tension bien fichue par moments, d'autres moments ridicules et outrés. Les critiques officiels ont l'air d'adorer ce film.
La séductrice, fine, fluide, au pouvoir séducteur ravageur, fait d'étonnants effets de chevelure. C'est bizarre, on a l'impression d'avoir déjà vu ça, en fait dans les films d'horreur/fantastique japonais des années 90 (The Ring, je crois, et deux ou trois de ce genre) où des femelles  spectrales viennent terroriser les vivants.

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