vendredi 23 septembre 2022

Gérard Garouste


Ce peintre, que je ne connaissais pas, et qu’on ne peut appréhender que par le biais d’une exposition telle que celle du Centre Pompidou, est déroutant et difficile à approcher. La première impression, celle des premières salles est désastreuse (et primaire ?). Je déteste cette peinture ; le style de trait, les couleurs, et le fait qu’il faut systématiquement déchiffrer les cartouches pour comprendre.
Peu à peu, ça s’arrange, ou je m’habitue, je m’aperçois que j’ai affaire à un homme habité de visions et de réflexions, qu’il charrie énormément de ces « choses » dans sa tête et qu’il s’en délivre sur ses toiles. Ou ses sculptures. Ça reste (baroque ? Je ne sais pas si le terme est approprié), dense, surchargé de significations, incompréhensible, je deviens curieuse, intriguée, attirée, je commence à trouver ce peintre furieusement intéressant, même si tout ce qu’il peint m’échappe.
Je sors de là avec l’intention d'en savoir plus (notamment j'achète L'Intranquille, une autobiographie avec Judith Perrignon), de farfouiller sur internet et de revenir (essayer une visite guidée, notamment).




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