Xavier Dolan. Quelle déception. Une outrance de plans esthétisants, une musique envahissante (bon, d'accord, ils n'arrivent pas à communiquer), un abus de gros plans sur les visages, beaucoup de bruit pour ne pas dire grand chose (je sais, c'est le sujet du film, ils n'arrivent pas à communiquer). C'est vrai qu'ils doivent jouer le non dit, le malaise, l'impossibilité de se parler, sauf pour échanger des rien du tout. Chacun est bouclé dans sa sphère, les acteurs sont excellentissimes, heureusement, épinglés en train de se débattre dans ces tranches de vie épaisse et vide, sauf Gaspard Ulliel qui abuse de sa belle gueule mutique. La scène en voiture est particulièrement intense (même si le personnage de Cassel donne un peu beaucoup dans la caricature).
Bref, c'est une juxtaposition de tranches de mal-être en famille magistralement interprétées avec pas mal de longueurs (et une image finale d'une symbolique plutôt lourdingue).
mercredi 28 septembre 2016
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