Naomi Kawase
Un délice, un miracle de délicatesse, un film qui écoute si bien les personnages qu'il nous raconte tout ce qu'ils ne disent pas. Un film attentif au temps, aux arbres, à la cuisson des haricots (même les haricots ont quelque chose à dire quand ils cuisent), au chant des canaris, au bavardage des jeunes filles, au silence des personnages. Je ne vois que le cinéma japonais pour s'intéresser si bien, c'est à dire avec élégance et sobriété, à la subtilité des relations entre les êtres, la nature et le vivant en général. (J'avais adoré Still The Water, mais pourquoi avais-je détesté La Forêt de Mogari ?)
dimanche 31 janvier 2016
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