mercredi 27 janvier 2010

La Merditude des choses

Contes de l'Age d'or, Miungiu, roumain : drôle et caustique (3 films : L'école de campagne, Le cochon et ?)

La Merditude des choses, Felix van Groeningen, m'estomaque. Ce monde frénétique, bordélique, alcoolique, primaire, brut de décoffrage, tribal, épidermique, un monde à la dérive, et une manière de dériver en famille. Un monde clos et plein, plein de bruit et d'alcool, borné aux limites du patelin - principalement au bistro local - étanche au reste, et un sens dépravé d'appartenance à ce monde merdique, qui se suffit à soi-même, et emmerde le reste du monde. C'est plein de regards sur un tas de choses (la sociabilité alcoolique, le sexe, l''école, la paternité, sa cousine, les p'tits boulots... la misère humaine noyée dans le désordre... et l'étrange lien entre ces gens, l'esprit de clan qui les habite, et le fait d'en être ou de ne pas en être : être un Strobbe ou ne pas être. D'après le best-seller de Dimitri Verhulst.

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