La fille au bracelet, Stephane Demoustier. Lise porte un bracelet électronique jusqu'au procès qui jugera si oui ou non elle a assassiné sa meilleure amie un lendemain de fête. Qui est elle vraiment, que pense-t-elle, que ressent-elle ? C'est assez efficace, tout en sobriété, pour tenter de cerner l'opacité de l'adolescence, et la complexité d'un jugement.
Lara Jenkins, Jan-Ole Gerster. Un jour dans la vie d'une femme froide et antipathique, en l'occurrence le jour du premier concert de son fils, pianiste et compositeur. Elle est glaciale et glaçante dans son mépris du monde et son absence totale d'empathie, monstrueuse dans sa manière d'interférer avec "la" soirée de son fils qui a pris ses distances. Le film est tendu de A à Z, on se demande sans cesse quelle indélicatesse ou vacherie perverse - son registre est étendu- elle est capable d'infliger et on finit par comprendre le ressort de son immense frustration (on s'en doutait un peu).
It must be heaven, Elia Suleiman. Délicieux et improbable film, super subtil, en une succession de saynètes en Palestine, à Paris, NewYork... Un air à la Tati
7/10
samedi 29 février 2020
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