Le Lac aux oies sauvages, Diao Yinan. Hem, vu il y a (2?)
mois, mémoire de poisson pour un scénario embrouillé entre chefs de
gangs qui s'embrouillent, au moment de se partager les zones de rackett,
prostituées qui s'en mêlent, flics en chasse, et un magot planqué
quelque part. C'est un film bien noir, qui se passe souvent la nuit,
sous la pluie, avec une humanité avide et sale. Ou plutôt très peu
d'humanité dans le monde de la pègre. Meutres, trahisons,
courses-poursuite, c'est très bien ficelé et complètement déprimant, avec une super image ultra-noire.
Le personnage principal est joli garçon.
8/10
L'Adieu, Lulu Wang : la grand-mère et mère est atteinte d’une maladie incurable. Ses proches décident de lui cacher la vérité, mais organisent le mariage du petit-fils pour provoquer une réunion de famille et être une dernière fois tous ensemble. Billi, la petite fille, née en Chine et élevée aux Etats-Unis, a du mal à accepter ce mensonge fait à l'aïeule. C'est pas mal, intéressant comme enquête sociologique : la vie, l'amour, la mort : comment font les Chinois.
7/10
Séjour dans les monts Fuchun, Gu Xiaogang.
Une autre vision du quotidien en Chine, à travers la chronique d'une vie d'une famille. Ils sont quatre
frères : un restaurateur prospère, un pêcheur qui vit
sur sa barque
avec sa femme et son fils, un frère poursuivi par la mafia locale pour ses dettes de jeux et son fils
trisomique et le 4ème ?... ? Ils ont des problèmes d'argent, de logement, de
mésalliance (projet de mariage compliqué entre deux jeunes) et doivent
s'occuper de leur très vieille mère (qui la prendra en charge ? avec quel argent ?). C'est la chronique
douce du quotidien d'une famille de la classe moyenne, leurs usages et
traditions. Une peinture ample, harmonieuse qui montre à la fois la
Chine active et moderne (la ville en pleine
reconstruction) et en arrière-plan une Chine éternelle, ancestrale, codifiée. Une image de la Chine presque sereine, voire poétique dans cette majestueuse peinture au fil du temps, des saisons et de la rivière
Fuchun.
8/10
mardi 11 février 2020
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