En anglais : The Death and life of John F.Donovan.
Pourquoi X. Dolan a-t-il la manie de filmer ses personnages en très gros plan, à en scruter les pores de la peau ? Autre travers, le coup de la musique (genre tube) qui emballe et embarque dans un tourbillon d'images, genre maelström d'émotions.
Ces détails déplaisants mis à part, quelle daube. Il a vraiment envie de démontrer quelque chose. A savoir qu'il faut pas mentir, se mentir à soi-même, vivre et être vrai. Ou vivre sa vérité. Bref.
Donc, il raconte une touchante histoire (ça aurait dû être la bonne idée du film) d'un gamin authentique, profond, sensible et intelligent, c'est Rupert, qui, grâce à leurs échanges épistolaires, sert de confident/faire-valoir au pov' gars qui a oublié tous ces basiques et s'est perdu dans le mensonge, affligé d'une maman hyper lourde (grenouillesque Susan Sarandon). Ce jeune prodige de sensibilité, d'intelligence et de maturité, comme ne manque pas de le faire remarquer sa maîtresse (d'école), lui aussi affligé d'une maman surpuissante (Nathalie Portman, diablement banale, c'est le rôle qui veut ça), est omniprésent, omniconscient, comme un rappel de l'enfant blablabla, dont il ne faut pas renier l'authenticité, blablabla.
Bref c'est une tête à claques qu'on retrouve, devenu adulte et acteur (il en rêvait), aux prises avec la journaliste sévère mais juste, blablabla qu'il va convaincre d'écouter son histoire / sa vie avec John F.Donovan.
Ce film est fastidieux, lourd, convenu, malgré ses apparences de liberté de ton et de composition, et n'en finit pas de tourner en rond. Mortel.
lundi 1 avril 2019
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