Le compte n'y est pas. On retrouve le scalpel de Zvyagintzev pour détailler une humanité individualiste et médiocre, autocentrée, incapable de voir plus loin que l'assouvissement de ses désirs et l'écran de son smartphone.
On voit donc un couple au tournant de l'ennui, ou plutôt un peu plus tard, quand la haine s'en mêle, qu'ils deviennent insupportables l'un à l'autre, et qu'ils sont déjà embarqués dans la 2ème saison, où chacun est en train de refaire sa vie ailleurs. Sauf qu'il y a un gamin entre eux, le cadet de leurs soucis. Et même l'empêcheur de baiser en rond.
Une fois que Zvyagintzev a planté le décor, il ne se passe plus grand chose. Quelques traits pour conforter le constat de départ, quelques scènes pour élargir le propos ( la quête populaire pour organiser des battues), quelques portraits complémentaires (les mères, par exemple) mais l'essentiel du film se dilue dans ces fameuses scènes de recherche de l'enfant ; les personnages et situations campés au départ n'évoluent plus. En somme, on reste un peu sur sa faim.
mercredi 20 septembre 2017
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