dimanche 16 novembre 2014

Interstellar

Christopher Nolan
Ça va mal, le monde est déréglé, le climat aussi, les récoltes sont ravagées, tout fout le camp, et l'humanité peut disparaître dans un futur proche (tout ça doit se situer chronologiquement un peu avant La Route, de Mc Cormack, où là tout est vraiment foutu). Comment vivre et de quoi se nourrir ? Bref, le salut est dans l'espace et la solution, interstellaire : il faut trouver une planète hospitalière pour la survie de l'espèce.
Une fois qu'ils ont fini de planter le décor et brosser les portraits (c'est un peu long, sur fond d'affrontement les cultivateurs/les ingénieurs, la ferme/la fac, la campagne/la Nasa) le grand spectacle de l'espace peut enfin commencer, et ça y va : péripéties, technologie, arrimage, accélération, paysages intergalactiques, trous noirs, visite de planètes, et des paquets d'explications scientifiques où il est question de trous noir, de courbure de l'espace et de raccourcis intergalactiques, de gravité et de relativité, de 4ème et 5ème dimension, et un tas d'autres concepts piqués aux astrophysiciens.
Ecologie, nobles sentiments, pensées profondes, mission, honneur, trahison, idéal, amour filial et parentalité, parole donnée... c'est grand, c'est beau, c'est écolo-philosophique, il y a de l'émotion, de la tension, du suspens en apesanteur, du grand spectacle. Bref, le réalisateur a mis tous les ingrédients du gros film à gros budget pour grand public (avec une musique insistante)... C'est tout à fait ça.

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