lundi 13 mai 2019

La Flor 1 et 2

https://www.lemonde.fr/cinema/article/2018/08/09/la-flor-dinguerie-labyrinthique_5340755_3476.html

Mariano Llinas
C'est tout comme il a dit, le critique. (Et pourtant, on se demande parfois où ils vont chercher leur satisfecit quand ils se mettent à encenser des films nuls). Un film magique, donc, poétique, foisonnant, envoûtant, qui opère comme une drogue. On en veut encore et encore de cette floraison infinie d'images, d'idées, de poésie sans fin ( au fait on pourrait penser au magique Poésie sin fin de Jodorowski). Des scènes d'une beauté inouïe, par exemple quand le prisonnier rêve en scrutant le ciel, l'immeuble Casterman la nuit (haha, ce cher Tintin), les images de la jungle dans le récit de la Niña... On peut pas tout retenir, il y a tellement de plans sublimes, de poésie, ou de vacuité, ou de densité, et de distance amusée. Il galope sur tous les registres avec une virtuosité de compositeur, la musique d'ailleurs, fait partie intégrante du film, non seulement dans le sublime (! Encore) épisode du couple de chanteurs et son ambiance noire et intense, tragique et désespérée, avec l'hyperviolence d'un couple qui se déchire. Là, ça fait cliché, alors qu'il n'y en a pas un atome. C'est juste magique et tragique. Bref j'en suis qu'à l'épisode 2, les espionnes (complètement)  barrées dans une histoire abracadabrantesque, pleine de tiroirs et de ressorts,  j'attends la séance 3 avec impatience (demain) avec la fin de cet épisode échevelé. Et évidemment les 4 actrices qu'on aime de plus en plus.  Belles ou pas, selon les plans, intéressantes, toujours, captivantes, de plus en plus.
Quant au 1er épisode ( la momie) disons qu'il sert de préambule, pour donner le ton d'un film inclassable, puissant et magique. Vivement demain

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