mardi 22 janvier 2019

Glass

Night Shyamalan. Donc -mais je n'ai pas vu les 2 premiers de ce qui n'était pas encore une trilogie, je disais donc que l'incassable Bruce Willis rodait en ville caché sous une espèce de cape en plastique verdâtre (ça doit se référer à qqch) parce que l'homme aux 24 (ou 36 ou 42) personnalités, avec La Bête en figure dominante, fait des ravages en ville. La Bête ayant des caractéristiques empruntées au loup-garou, à Spiderman (il grimpe au plafond comme personne), peut-être à Hulk (je connais pas trop) et à divers psychopathes de légende. Un authentique esprit criminel. Bref, ça y va de la référence.
Donc, Bruce sauve une brochette de jeunes filles, et met à mal la Bête, mais pas de bol, la police ne fait pas le détail et coffre les deux mabouls hyperviolents, ne comprenant pas qu'Incassable se déchaîne pour le bien commun.
Acte 2 : à l'asile. Une psychiatre glaçante et volontariste s'emploie à éradiquer toute velléité de toute puissance et surhommisme chez ses extravagants pensionnaires. Tout ça, c'est parce qu'ils ont lu trop de comics et vu trop de Superman etc, mais ça peut s'arranger. Notamment avec une petite intervention sur le lobe frontal. Elle a également à sa disposition un ingénieux dispositif de lumières qui flashent le polyvalent quand il est en proie à ses trépidants changements de personnalité. Et vas-y que je te flashe le gus. (Là, il y a un truc obscur avec la lumière qui bloque ses élans). Sinon, sa copine (bizarrement il a une copine, une ex-victime qui l'aurait apprivoisé j'ai cru comprendre...) bref, la fille est la seule à savoir parler au bon gars qui est en lui : le petit Kevin traumatisé par sa maman. Sinon, la psy poursuit sa thérapie réductrice de phantasmes de toute puissance. Entretemps, Glass a fait son entrée en scène : Glass est un catatonique machiavélique, affligé de la maladie des os de verre, donc supercassable, lui, mais super intelligent. Si Glass est là, c'est qu'il a déjà commis d'affreux méfaits, et ce génie du mal nourrit un plan diabolique pour libérer les deux superpuissants et les faire s'affronter au vu et au su de tous. Ajoutons que la gestion du personnel de l'hôpital est désastreuse, ce qui facilite tout de même la tâche à l'équipée des psychopathes... etc etc. Bref on n'est pas au bout de ses surprises, et de découvrir qu'à pervers, pervers et demi.
Ça n'en reste pas moins poussif et laborieux, à part les performances d'acteur de James McAvoy (Kevin-La Bête ) et bien que les scénaristes se soient bien pressé le citron : beaucoup de bruit pour pas grand chose.

(Mais j'ai lu des trucs très élaborés et très enthousiastes pour faire état de la grande profondeur du film, des interrogations qu'il suscite, le doute, la figure, l'image, la fiction, briser la glace...) Ils disent aussi que Split, c'est mieux qu'Incassable.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire