dimanche 21 août 2016
Ne montez pas dans le Dernier train pour Busan
Sang-Ho Yeon. Est-ce que le réalisateur avait prévu que les gens sortiraient hilares de ce film ? Il s'agit d'une mystérieuse contamination qui rend fou et avide de meurtre (symptômes : les yeux laiteux et la peau marbrée de veinules violacées), avec des hordes de morts-vivants partis à l'assaut des survivants, et une sorte de TGV coréen à moitié contaminé à destination de Busan (où il y a un chance d'être sauvé, à condition d'y arriver). Ce qui donne lieu à une lutte à mort entre les rames de voyageurs sains et les autres, et diverses variations sur le thème de l'attaque de la horde, la course poursuite, les techniques de défense, la manière de verrouiller les portes de train (On soupçonne que le réalisateur a un problème avec les portes qui ne ferment pas bien ou ne veulent pas s'ouvrir). Et de sérieuses bastons éclaboussées d'hémoglobine. Là dessus se greffent les caractères : le bon gros courageux, l'ordure intégrale, les lâches, les suiveurs, ceux qui se révèlent dans l'adversité, et l'édifiante histoire du père trop surmené pour s'occuper de son aimable fillette jusqu'à ce que le zombie s'en mêle. Tout ça sur fond de critique sociale : avidité, capitalisme financier, struggle for life, chacun pour soi, Bref, si c'est un vrai film, c'est assez ridicule et lourdingue, si c'est une parodie, c'est aussi ridicule et lourdingue. (La scène de la locomotive tractant des dizaines de zombies agglutinés est particulièrement hilarante).
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