dimanche 21 octobre 2012

Babel, Palais des Beaux-Arts, Lille



Nom de l'œuvre ? de l'artiste ?


Babel, c'est autre chose (que Fables du Paysage flamand). J'ai aimé ces Fables comme un retour sur un ensemble de mythes et légendes, un voyage dans des paysages étranges et familiers, le sentiment d'appartenance à un vieux fond de légendes et de mythologies et de visions du monde. A tort ou à raison je vois des connivences avec l'exposition Babel, au sous-sol, là aussi il y a  des paysages, là aussi, ils racontent des fables, mais dans un tout autre registre. Il y a profusion de références mais c'est l'ambiance est toute autre. L'harmonie a disparu. Ce qui surnage ici, c'est l'excès, la surabondance des références, l'absurdité de tours érigées sur l'au ou dans le désert, l'intégration d'une infinité de données non maîtrisées, le non sens et l'angoisse.
Je retiens surtout les paysages de deux Chinois (nés à Shangaï), traités par superposition de références. Yang Yongliang choisit la vision classique de la peinture chinoise des paysages, revisitée par la gangrène de l'urbanisation. Zhenjun DU choisit de parasiter un point de vue classique (des monuments de villes européennes, par exemple) par une prolifération de superpositions.
Yang YONGLIANG Artificial Wonderland, 2008 Galerie Paris Beijing (et Phantom Landscape)
Zhenjun DU (1961) Galerie RX Paris

Toujours sur le thème de la prolifération, de l'excès, ou de la gangrène
Jean François RAUZIER (né à Sainte adresse 1952) : 
-Versailles / L’Art en direct Paris, Boulogne Billancourt
- MontJuic 2010 / L’Art en direct Paris, Boulogne Billancourt
- Tours Abu Dhabi 2010



MontJuic 2010
Abu Dhabi 2010

Et aussi Florian JOYE






2 commentaires:

  1. La première photo, c'est No woman No cry de Jake & Dinos Chapman. Une oeuvre glaçante et particulièrement poignante.

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  2. Merci, j'avais oublié de noter les références de l'œuvre, mais pas sa cruauté.

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